
En 1848 apparaissent les premières revendications politiques en même temps que la mise en place du suffrage universel, qui est seulement réservé aux hommes. Les Républicains et les Conservateurs ne souhaitent pas que les femmes puissent voter car elles sont, selon eux, sous l'influence de l'Eglise.
Cependant, la femme va au fur et à mesure accéder à plus d'autonomie grâce à la mise en marche de l'ère industrielle. La femme va quand même conserver son rôle de domestique.
L'apparition de nouvelles industries tels que des grands magasins vont faire appel à la main d'oeuvre féminine. Elle peut alors prétendre avoir un emploi même si les conditions de travail sont médiocres.
Malgré un certain progrès, les femmes ne disposent pas d'un vrai salaire comme les hommes qui occupent les mêmes places.
Le XIXe siècle annonce l'ouverture du féminisme. La femme va peu à peu s'émanciper jusqu'à la moitié du XXe ième et va devenir un vrai citoyen avec ses propres droits.
Camille Claudel va lutter pour ne plus être sous l'influence de ses maîtres A.Boucher et A.Rodin. Elle va se battre pour faire reconnaître son oeuvre comme étant personnelle et empreinte de féminité qui va se fondre avec l'émancipation des femmes.
Ce mouvement féministe va alors se répandre dans la société européenne, à partir de la fin du XIXe siècle. Dans ses lettres adressées à son frère, Camille affirme régulièrement être féministe.
Le statut de la femme peintre ou sculptrice sera considéré équivalent à celui de l'homme seulement à partir des années 1970, après des siècles.