Conclusion 2.0
- dolcibanana
- 8 janv. 2016
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Paul Claudel a écrit « Je suis comme ma soeur, d’un caractère violent et orgueilleux, et peu sociable, sauvage comme on dit »
En effet, Camille Claudel n’a pas suffisamment de contact lorsqu’il va s’agir, pour elle, de travailler à son propre compte. Son génie n’est pas reconnue par les amateurs d’art de l’époque, trop souvent peu disposé à en comprendre le sens. Ainsi les commandes qu’elle parvenait à avoir ne lui permettaient pas de subvenir à ses besoins. Incomprise et méprisée, Camille a souffert du rejet. Cette souffrance l’a isolé du monde, de ses amis et de sa famille jusqu’à ce que ces derniers l’enferment sans son consentement. Seule dans la vie, seule avec ses créations artistiques demeurées incomprises, cette femme qui attendait tant de la vie, qui la vivait intensément fut à jamais meurtrie dans les moindres replis de son être.

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