top of page
Rechercher

Introduction

  • Photo du rédacteur: dolcibanana
    dolcibanana
  • 24 janv. 2016
  • 1 min de lecture

Après s'être détachée de Rodin, Camille Claudel a réalisé ses propres créations qui représentent sa sensibilité. Elle les évoque comme des « croquis d'après nature » qui mêlent différents matériaux, ce qui n'était pas dans son habitude. Elle souhaitait également se démarquer des autres sculpteurs. Comme elle l'a si bien dit : « Je travaille maintenant pour moi » Camille Claudel, 1892.

C’est à partir de 1892 que Camille Claudel s’installe dans son propre atelier et tente de se détacher de la notoriété de Rodin. Camille ne respecte pas les règles influencées par la statuaire féminine classique en ce qui concerne les proportions et les volumes. Elle a elle-même appelé ses oeuvres « petites choses nouvelles » ou encore Kierkegaard, un journaliste, les appelaient « les petits rien accidentels, insignifiants » dans le Journal, ces petits riens qui donnent un sens à la vie, en particulier lorsqu’il y a une signification religieuse comme dans Rêve au coin du feu, des filles seules devant un feu.

Camille a aussi changé ses habitudes, elle mélange maintenant plusieurs matériaux différents. Comme on peut le voir dans les œuvres suivantes, elle travaille beaucoup l’onyx vert comme en forme de monstrueuse vague, La Vague. Cette vague qui dirige la vie de la jeune artiste et fait allusion à la folie qui s’empare d’elle au fil de années.

Comme disait son frère, Paul Claudel « L’oeuvre de ma soeur, ce qui lui donne son intérêt unique, c’est que toute entière, elle est l’histoire de sa vie. »


 
 
 

Comentarios


© 2023 par Galerie Bastille. Créé avec Wix.com 

15, rue du Château 75001 Paris, France

  • Facebook Clean
  • Twitter Clean
bottom of page